A l’ombre de ses ailes et sur ses ailes puissantes

L’acte de nous couvrir, que ce soit sous un édredon ou un manteau imperméable, nous protège du froid et des intempéries.
Dans la Bible, le mot «aile», kanaph en hébreu, apparaît plusieurs fois dans le sens de «protection», «refuge», «secours».
Dans le Psaume 91, il est ainsi écrit: «Il te protégera, tu trouveras chez lui un refuge, comme un poussin sous les ailes de sa mère.»
Les poussins qui viennent d’éclore sont encore très vulnérables. Ils suivent leur mère partout où elle va. Elle leur apprend à trouver de la nourriture, et petit à petit ils grandissent sous sa protection. Dès qu’un prédateur approche, elle étend ses ailes et les poussins accourent pour y trouver refuge.

Les poussins du Seigneur
N’en est-il pas ainsi dans notre relation avec le Seigneur? Il nous enseigne les voies à suivre, la Bible guide nos pas.
Lorsque nous passons par des temps d’épreuve, lorsque nous nous sentons menacées, nous pouvons nous tourner vers Dieu, comme le futur roi David l’a fait lorsqu’il se cachait dans une caverne, craignant pour sa vie: «Je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que les calamités soient passées» (Psaume 57, 1).
Imaginons maintenant que nous sommes sur ses ailes puissantes.
Deutéronome 32 évoque en effet une autre métaphore concernant Dieu, «pareil à l’aigle qui éveille sa couvée, voltige sur ses petits, déploie ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes».
De la même manière que l’aigle protège et nourrit ses petits, Dieu prend soin de nous. Il veille sur nous, comme sur la prunelle de ses yeux. Néanmoins, pour que les aiglons survivent, ils doivent apprendre à voler de leurs propres ailes.

Prendre son envol
Après avoir utilisé leurs ailes en jouant, les plus courageux tentent vaillamment de voler. Les plus timides sont poussés dans le vide sans ménagement. Mais aucun d’entre eux n’est abandonné à son propre sort. La mère se tient prête à plonger, à se placer au-dessous d’eux et à les rattraper sur ses ailes. Elle répète l’exercice autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce qu’ils sachent voler.
Quelle magnifique illustration pour notre croissance spirituelle!
Notre foi ne grandit que lorsque nous sommes exposées à des situations où nous sommes «poussées dans le vide», obligées à faire 100% confiance à l’intervention divine.
Et avec chaque expérience du secours de Dieu, notre confiance en lui augmente, et nous gagnons en maturité spirituelle. Il ne nous lâche jamais!

de Irene Gasser Rodrigues
« La Pause Spirituelle »
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