Ce que nous croyons : prier

Prier comme se reposer

Prier comme se reposer, se mettre à part, en rupture du rythme de la vie courante qui absorbe et parfois engloutit. Briser la dynamique perpétuelle du faire. Opposer sa liberté personnelle à ce qui opprime au jour le jour. Prendre soin de son intériorité, l’intime de sa vie, cet espace indéfinissable et, en même temps, absolument vital. Prier afin que, le tumulte des paroles s’effaçant peu à peu, survienne un temps de retrouvailles avec soi-même et avec Dieu, un temps de silence habité.

Se déposer

Se dé-poser soi-même devant Dieu et se mettre à disposition de Celui qui attend l’Homme patiemment, mais ne pénètre pas chez lui par effraction : « Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui… » (La Bible, Apocalypse 3, 20). Ouvrir à Dieu la porte de son chez soi. Être prêt, d’emblée, à se laisser surprendre par une parole de paix insoupçonnée. Prendre le risque de se laisser entraîner vers l’inconnu, confiant, puisque ce n’est pas pour se perdre.

Tu m’écoutes quand je te parle ?

Dieu entre quand la porte est ouverte. Une relation se noue et se tisse au fil du temps. Une relation vivante : laissant libre cours, tour à tour, à la reconnaissance et à la révolte, à la plainte et à la colère, à l’inquiétude et à l’espérance… En somme, à tout ce qui nous traverse et nous touche, concernant la vie humaine, la vie du monde, Dieu lui-même. Et quand vient le temps de la sécheresse du doute, quand la foi semble tarie, se tenir malgré tout devant lui, être là, simplement.

Me parles-tu ?

Certainement. Dieu est, auprès de nous, comme en visite. La plupart du temps il vient incognito ; c’est le plus difficile : telle parole, telle image, telle émotion, viennent-elles de lui ? Comment en être sûr ? C’est ultérieurement, le plus souvent, que l’on identifie les traces de son passage. Les Psaumes, livre de prières de la Bible, sont les mots de ces hommes qui ont reconnu, ici ou là, que Dieu est bien passé dans leur vie. Dieu leur est devenu un ami à qui l’on peut parler tout simplement. Un confident qui peut tout entendre, un maître qui les instruit, un compagnon qui les fortifie, un père qui se penche vers eux, une mère qui les enveloppe, une présence qui les sauve. Cette relation est une promesse : pas d’autre choix que de s’y jeter, comme on se jette à l’eau.

Prier au nom de Jésus, du Fils

Démuni devant la prière, chacun peut l’être. Les plus proches de Jésus l’ont été. Il leur a fallu apprendre. Apprendre la prière intime, celle qui se joue dans le secret du cœur, et la prière commune, par laquelle ils se liaient les uns aux autres au nom de Jésus. Il leur a donné des mots sûrs, des mots qui suffisent : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,… » (La Bible, Évangile selon Matthieu 6, 9). Cette prière a traversé les siècles. Elle ouvre à bien d’autres prières, dans les mots d’aujourd’hui, au gré des circonstances, des souffrances de vivre tout autant que du plaisir au ressourcement. Pour autant, cette prière-là demeure centrale : elle établit un lien de communion à l’échelle du monde où elle résonne en de multiples langues et se prête à tous les accents.

La prière de Dieu

Avant même que l’Homme ne pense à prier, Dieu prie l’Homme de l’accueillir dans sa vie. Au fil de la Bible, on peut lire ici et là des formules à l’impératif : « Aimez-vous les uns les autres… », « Ne vous inquiétez pas pour votre vie… », « Ne jugez pas afin de ne pas être jugés… ». On peut les lire comme des ordres. Et si, de temps en temps, on y entendait l’imploration de Dieu envers les hommes ?

Jésus dit : « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ;

et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »

LA BIBLE, ÉVANGILE SELON MATTHIEU 6, 6

Source : UEPAL

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