Après un culte en commun avec les hommes, les dames se sont retrouvées autour d’un superbe buffet !
Ce fut un temps de partage et de communion fraternelle, de rires et de découvertes de l’autre.
Après le repas, les dames ont été conviées à passer un temps à l’église pour participer à un groupe de paroles appelé » Tente rouge » (voir explication ci-dessous).
Chacune a pu s’exprimer sur le thème « vivre sa foi en tant que femmes ».
Ce moment de partage a été animé et très riche. Chacune a pu raconter sa foi en toute simplicité et dans la bienveillance.
Il en est ressorti que, de tout temps, à travers l’histoire, les femmes ont du se battre pour obtenir leur liberté et qu’elles ont été des guerrières, à l’image d’Esther, de Judith, de Rahab ou Débora dans la Bible. De nos jours encore, les femmes doivent batailler pour faire valoir leur droit et avoir le respect et la dignité qu’elles méritent.











Alors les tentes rouges, c’est quoi ?
Ce sont des groupes de parole de femmes qui racontent leurs histoires dans un espace intime d’échange sans contrainte, de transmission, de soutien, de bienveillance, de douceur…
Elles font référence à une tradition ancienne de regroupement des femmes en un lieu qui leur est dédié, pour partager, célébrer les petits et grands événements de leur vie, de leur féminité…
Les tentes rouges sont à chaque fois de merveilleux moments « hors du temps », qui apportent chaleur, bien-être, réconfort, énergie… Les femmes y partagent leurs histoires, leurs larmes, leurs rires, leurs silences…
Les tentes rouges sont ouvertes à toutes les femmes, dès l’adolescence. Tous les sujets peuvent y être abordés en toute liberté, en toute confidentialité.

Quelques extraits du culte :
Psaume 103
Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom !
Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits !
C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ;
C’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ;
L’Eternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté ;
Il ne nous traite pas selon nos péchés, il ne nous punit pas selon nos iniquités.
Mais autant les cieux sont éloignés au-dessus de ta terre, autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent.
Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions.
Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent et sa justice demeure pour les enfants de leurs enfants,
Pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les mettre en pratique.
Bénissez l’Eternel, vous toutes ses oeuvres, dans tous les lieux où il domine !
Bénis l’Eternel, mon âme !
Confession de foi selon Dorothée Sölle, théologienne protestante luthérienne allemande :
Je refuse de croire au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants.
Je veux croire aux droits de l’Homme, à la main qui s’ouvre, à la force des non-violents.
Je refuse de croire qu’il faille distinguer les êtres humains selon leur race, leur fortune, leurs privilèges, à partir de ce qui s’est toujours fait.
Je veux croire que tous sont des êtres humains, que tout ordre social établi sur la puissance et l’injustice n’est que désordre.
Je refuse de croire que ce qui se passe au loin ne me concerne pas.
Je veux croire que la terre entière est la maison que j’habite et le champ que j’ensemence, que tous ont droit à semer et à moissonner ce qui est à tous.
Je refuse de croire que je puisse à la fois combattre l’injustice au loin et la tolérer ici-même.
Je veux croire que la justice est la même ici et ailleurs, que je ne serai pas libre tant qu’un seul être, quelque part, est esclave.
Je refuse de croire que famine et guerre soient inévitables et que l’horizon doive rester inaccessible.
Je veux croire aux gestes simples, à l’amour désarmé, à la paix possible.
Je refuse de croire que tout effort soit vain, que le rêve de l’humanité doive rester à jamais rêve, que la mort ait le dernier mot.
J’ose, toujours et malgré tout, croire en l’Homme nouveau. J’ose croire au rêve de Dieu : un ciel nouveau, une terre nouvelle où règnera la Justice !
Amen . c’est vrai, nous le croyons et nous voulons vivre ainsi !
Chants chantés pendant le culte :
Cliquez sur le lien pour les écouter .
« Magnifique est le Seigneur »
https://youtu.be/Lgms__TpXIY?si=BJuZ1bB4B9r9cNe1
« Mon ancre et ma voile »
